Résumé :
Corps et schizophrénie sont étroitement liés que ce soit dans la symptomatologie de cette pathologie (phénomêne de dissociation) ou dans son origine (difficulté de l’élaboration de l’image du corps). Ainsi le travail du corps en ergothérapie avec les sujets schizophrénes s’avère intéressant et thérapeutique pour ces personnes. La danse, comme toute autre activité d’expression corporelle, est a priori, une activité mettant en jeu uniquement le corps de la personne.
Or la danse peut-elle être considérée comme une activité en ergothérapie ? Répond- elle aux critères nécessaires aux activités employées lors de la pratique de notre profession d’ergothérapeute dans le secteur de la psychiatrie ? Si oui, cette activité employée en tant que moyen en ergothérapie lors de prise en charge en psychiatrie peut-elle avoir des vertus thérapeutiques pour les sujets schizophrènes ?